Sonntag, 28. September 2014

La circulation

Lorsque vous arrivez en Indonésie tout comme dans tous les pays asiatiques que j'ai eu la chance de visiter, l'une des premières choses qui attirent votre attention est la circulation. Vous pouvez oublier presque tout ce que vous avez appris pour passer votre examen théorique et il est absolument inutile de leur parler de RTI ou de distances de sécurité.



















La circulation se fait sur la voie de gauche, mais ceci, après quelques jours d'adaptation ne pose pas réellement de problèmes. Le reste, en revanche, continue à me surprendre de jour en jour. La majorité des routes sont conçues de la même manière que nos autoroutes avec les voies de gauche et de droite séparées par des arbustes qui sont entre parenthèses très bien entretenus et donnent un joli aspect de verdure à la ville.

Mais maintenant, parlons plutôt de ce qui choquent tous Européens (mis à part, peut-être quelques Siciliens et Crétois) en visite en Asie; des bouchons en continu, des coups de klaxons aussi fréquemment utilisés que les signofiles, des embarcations des plus insolites, des milliers de scooters qui essaient de se créer un chemin parmi les automobilistes mais tout cela dans une grande courtoisie et dans un calme qui caractérise le peuple indonésien.
























Le scooter est le moyen de transports le plus utilisé et il n'est pas rare de voir une famille de 4 personnes avec bébés ou petits enfants sur l'un de ces véhicules ou des enfants d'une dizaine d'années circuler tous seuls sur des routes secondaires. Si les conducteurs portent généralement un casque, les passagers n'en ont pour ainsi dire jamais.

Dans la liste des choses surprenantes, on pourrait rajouter ces hommes qui dirigent la circulation aux intersections et remplacent les feux de signalisations. Ici, on les appelle "polisicepe" qui signifie littéralement "policier de la petite monnaie" car ils ne sont pas fonctionnaires mais des personnes comme vous et moi (même si personnellement, je ne risquerai pas ma vie au milieu d'une route pour gagner l'équivalent de deux francs par jour) et comptent sur la générosité des automobilistes pour gagner quelques petites pièces. D'autres personnes se promènent au milieu des bouchons, mais eux, cherchent à vendre tous sortes d'articles allant des journaux au jouets pour enfants en passant par des bouteilles d'eau et des balais.
Polisicepe
A Bogor, ville où je vis, les transports publics sont également passablement différents des nôtres. Il y a quelques bus qui traversent les grands axes de la ville et sont souvent bondés aux heures de pointes mais ni métro ou tramway. Ici, les transports en commun les plus utilisés sont les "Angkots", sortes de petites camionnettes aménagées pour accueillir environ une douzaine de passagers et connus pour être le moyen de transport du peuple. On peut en trouver dans tous les coins de la ville, chaqun de ces "angkots" ayant son propre trajet et s'arrêtant à la demande des passagers.







Un Angkot









On trouve également de nombreux taxis en scooters (Ojek) qui reste le moyen de transport le plus rapide pour circuler dans les bouchons mais aussi le plus onéreux bien que cela paraisse très bon marché si l'on compare aux tarifs suisses.


Tout ce dont je viens de vous décrire fait que le plus difficile n'est pas réellement d'apprendre la langue ou de s'habituer à la nourriture si épicée mais bel et bien de traverser la route. Les passages piétons étant inexistants, il faut parvenir à se faufiler un chemin parmi tous ces véhicules tout en tendant la main les doigts écartés pour signaler que l'on veut traverser la route.

Je republierai très vite sur ce blog pour vous parler d'une petite excursion à laquelle j'ai la chance de participer mardi et mercredi avec mes collègues de travail. Bonne semaine et à très vite !



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